A tes autels, petit Dieu de Cythère,
Nous nous plaisons à consacrer nos coeurs.
L'attraît brûlant des amours passagères
Trouve chez nous de brillantes faveurs.
Chaque fillette, en son âme ravie,
Se dit tout bas: "C'est l'élève des Arts."
Ah oui vraiment, qu'une fille est jolie
Sous les baisers amoureux d'un Gadz'Arts. (bis)
Loin de ces murs de si triste mémoire,
Enivrons-nous en de joyeux festins !
Du dieu Bacchus, fêtons ici la gloire,
Et loin de nous les soucis, les chagrins
Censeurs, cessez votre morale austère
Car sachez bien qu'à l'Ecole des Arts
Ce jus divin qui réjouit la terre
N'emplit jamais la coupe d'un Gadz'Arts. (bis)