L’aventure commence en 2001. J’ai besoin de faire réaliser des tranchées pour y mettre des canalisations de récupération d’effluents à traiter dans une future station de traitement. L’entreprise ne disposant pas de plans suffisamment précis, le maçon sollicité pour ce travail me demande deux fils de fer, les plie à l’équerre, et arpente les ateliers en disant « là ça va… ». Surpris, je lui demande ce qu’il fait. « Vous savez, j'interviens souvent dans des lotissements et on ne sait pas toujours où passent les canalisations et les alimentations électriques… alors, avec les baguettes, on les évite ». Je me procure deux baguettes identiques et les remmènent à la maison.
Mon voisin, qui m’a vu avec mes baguettes me demande de retrouver ses canalisations (Le tout-à-l’égout allait être installé dans la rue et il faudrait s’y raccorder), puis une entreprise nantaise m’appelle sur les indications de l’inspection des installations classées (DREAL, DRIRE à l’époque) pour leur expliquer comment réaliser le plan des canalisations du site où l’entreprise s’est installée, sans avoir à y passer de caméra, opération coûteuse. Il est vrai que j’avais fait part à l’inspecteur de mon étonnement sur l’efficacité de la méthode. Naturellement, je me prête à toutes les demandes, car ça m’amuse, m’étonne et m’interpelle. Ma formation cartésienne et technique est mise à l’épreuve. Rien ne s’explique.
Je reçois en cadeau une cassette vidéo (c’était le moyen de diffusion de l’époque) intitulée « ça coule de sources » par Michel Hennique de Mougins (06). Je l’ai dévoré ! Allez, Hop là, je vais chercher des sources… Je me bricole des baguettes avec des branches de noisetier, je m’achète le même pendule que Michel Hennique et j’imprime des diagrammes sur le modèle de la vidéo. Le problème, c’est que si on ne fore pas, on ne peut pas vérifier si on a raison ou pas.
Comme j’en parle, on me sollicite, on me teste, et je fais des essais en Loire-Atlantique, dans les Yvelines. En Charente-Maritime, une recherche sur un terrain me conduit à définir un point dans un potager, mais j’ajoute qu’il n’y a pas assez de débit. J’apprends qu’un sourcier était passé et un forage avait été fait (à moins de 2 mètres, caché sous un gros pot de fleurs). Ça n’avait rien donné. « Est-ce que tu peux aller voir sur l’autre terrain, là-bas ? ». J’y vais, et je découvre une belle veine avec un bon débit, mise en évidence par les repères de jardin que j’ai mis le long des rives. J’apprends que derrière une grosse haie, chez le voisin, dans l’axe de mon tracé, il y a puits qui « fonctionne très bien ». C’est bien d’avoir essayé de me piéger, car maintenant je suis rassuré sur mes prédictions, mais je n’ai toujours pas foré…
En 2005, je suis de nouveau testé sur la côte atlantique. Je détermine un point de forage puis
j’apprends qu’un sourcier en a déterminé un autre, une fois de plus à moins de deux mètres du mien.
Quelques temps après, un forage est réalisé (à 65 mètres). L’eau jaillit : 15m³/h ! Je m’étais trompé
sur la profondeur (sous-estimée), mais l’autre sourcier aussi, dans le sens inverse.
En juillet 2011 dans le vignoble nantais, des sources sont suspectées de perturber la santé du fils
de la maison. J’y trouve 3 courants sous la maison, dont un au droit du lit. On décide d’en changer
l’emplacement. Sa santé s’est depuis nettement améliorée. J’y suis retourné en mars 2013, dans le but
d’envisager une extension au bâtiment. Je compare mes notes, mes photos : je trouve strictement la même chose.
D’autres essais sont tout aussi mémorables pour d’autres raisons. En recherche en bout de terrain à Lacanau,
je suis mangé par des moustiques surtout au visage. Je gonfle de partout et ça a fait rire tout le monde.
J'ai depuis fait changer d'autres lits de place, situés au dessus de sources ou failles sèches.
Les personnes concernées dorment mieux ou sont en meilleure santé.
En furetant chez Gibert Jeune Esotérisme à Paris quai Saint Michel, je trouve un livre de Bernard Blancan
intitulé « Secrets de sourcier ». Je l’achète. Nous sommes en 2016, je suis en retraite et dispose en principe
de plus de temps. C’est bien, je vais pouvoir m’intéresser de nouveau aux sources. Bernard Blancan a réveillé
quelque chose en moi, et aiguisé ma curiosité. Du fait, j’ai lu également son autre livre : « Si j'étais guérisseur »,
et je reprends ma baguette et mon pendule. Fin octobre, je fais une nouvelle petite recherche dans le
Maine et Loire , et j’espère en reprendre d’autres bientôt.
En juillet 2017, je magnétise mon premier citron (il est toujours intact).
J'apprends que Patrick Pillet, Magnétiseur-Sourcier-Géobiologue, Vice président de Sourcier du Monde organise
une journée d'initiation à l'art du sourcier le samedi 16 juin 2018 sur le site du château féodal de Commequiers,
en Vendée. Je m'y inscrit et passe une journée enrichissante et fort sympathique. Je vais modifier ma façon
d'opérer et probablement mieux appréhender mes recherches. ci-dessous, photo du groupe.
J'ai découvert que je pouvais trouver tout autre chose que de l'eau et des canalisations. Je m'amuse à situer des personnes,
à rechercher des sous-terrains, trésors, objets perdus. Toujours pour m'amuser, je commence à magnétiser mes ruches.
En mars 2019, je découvre sur le forum de "sourciers du monde"
que certains comparent leurs résultats de recherche sur plan. Je m'y mets,
mon pendule en main droite, l'index gauche qui scrute l'écran.
Photo d'un terrain au Mexique ayant fait l'objet d'une demande sur le forum.
Puis, à la demande d'un ami (salut Christian !), on recherche conjointement l'emplacement potentiel
d'un puits en région nantaise. On trouve les mêmes résultats qui corroborent ce que j'avais trouvé la veille sur plan.
En 2019, j'ai découvert aussi le moteur à fluide de Tromelin. C'est assez déroutant.
Vous pouvez aussi regarder une vidéo youtube de Vincent Lauvergne à partir de 5'47"
télécharger le PdF pour fabriquer son propre moteur.
En juin 2020, je ne les utilise pas vraiment, mais je me penche sur les cadrans pour évaluation au pendule.
Actuellement, tous les cadrans existants proposent des échelles linéaires avec une lecture imprécise dans les faibles valeurs.
On peut y pallier en disposant de plusieurs cadrans par exemple pour des profondeurs de 0 à 20 mètres et pour des profondeurs de 0 à 200 mètres.
Je propose arbitrairement une échelle parabolique.
Ci-dessous la méthode de calcul et une simulation avec la teneur en sel.
Les cadrans pour la profondeur, le débit, la salinité, le fer sont téléchargeables en cliquant sur l'image.
Avec une échelle linéaire, la partie à faible salinité se résume à un trait alors que sur le cadran corrigé, l'eau douce apparaît beaucoup plus distinctement.
En septembre 2020, nous participons à un "week-end vibratoire" parmi les mégalithes, organisé par Patrick Pillet,
le 5/9 près de Saint-Just et le 6/9 près de Monteneuf en Bretagne. Ci-dessous, photo du groupe devant l'allée couverte de Tréal.
Le 22 novembre 2022 en collaboration avec le CCAS de St Philbert, pour "Au fil des Ages", j'anime ma première initiation à la sourcellerie
Le 9 août 2024, au sein de l'association deasso, j'édite un fascicule intitulé
"Apprenti sourcier magnétiseur" disponible chez